ZAP MAGAZINE


 


 

Parution dans le magazine clermontois    "ZAP"

du numéro

octobre 2015.

 

 

LE JOURNAL DE L'ECO


Marie-C Laguet : une bijoutière passionnée, installée à Clermont-Ferrand

Par la rédaction du Journal de l’éco | Le 01/10/2015 à 12:00


C’est dans l’intimité de son atelier-boutique, situé au 46 rue Blatin à Clermont-Ferrand, que l’on peut rencontrer Marie-Cécile Laguet. La créatrice, passionnée par son métier, reçoit ses clients dans la convivialité et l’échange, pour leur proposer le bijou de leurs rêves. Un univers créatif, mêlant pierres rares et précieuses sur fond d’or, de platine et d’argent.


C’est l’histoire d’une envie, presque d’un rêve, née peu à peu dans l’esprit de Marie-Cécile. Après cinq années d’étude, la jeune femme obtient son Diplôme des Métiers d’Art, en bijouterie joaillerie. Employée dans l’atelier clermontois Gérard Fleury pendant une dizaine d’années, la bijoutière se découvre un talent pour la création : « Je prenais vraiment beaucoup de plaisir à créer mes propres bijoux, en travaillant l’or. »

Pendant deux ans, en plus de son statut de salariée, la bijoutière a proposé ses créations en tant qu’auto-entrepreneur : « J’utilisais essentiellement la laque japonaise, que je travaillais avec des pigments naturels, recouverts de feuilles d’or, d’argent et de palladium. C’est une technique traditionnelle, utilisée au Vietnam et au Laos. » L’idée de se mettre à son compte n’a donc cessé de grandir, pour finalement se concrétiser le 1er avril 2015, jour où elle ouvre son atelier.

Un bijou 100 % personnalisé

La bijoutière met son expérience et sa créativité au service de ses clients, qu’elle reçoit autour d’un thé ou d’un café : « Je trouve important de créer un lien avec eux. C’est pourquoi j’aime cerner leur personnalité, afin de proposer un bijou qui leur correspond. Je fais des dessins, que nous affinons ensemble au fur et à mesure.»  Le lien social est un élément essentiel pour la jeune femme, qui souhaite ainsi bâtir une confiance mutuelle : « Je réalise toute la fabrication, de A à Z : des premières esquisses jusqu’à la livraison du bijou au client. » Marie-Cécile explique : « Un beau bijou n’est pas seulement serti d’émeraude, de rubis ou de saphir. J’aime aussi travailler des pierres rares et moins connues, comme la tsavorite, la spinelle ou encore le grenat mandarin, qui sont de très belles gemmes, et qui ont tout autant d’intérêt. »

La satisfaction du travail accompli

Devant l’atelier de la jeune femme, pas de devanture « tape-à-l’oeil » mais juste une plaque professionnelle. « Je fonctionne beaucoup grâce au bouche-à-oreille. Les clients qui me connaissent apprécient mon travail, et en parlent autour d’eux. On me fait de plus en plus confiance, j’en suis ravie ». Marie-Cécile propose des bijoux personnalisés, qui mêlent les désirs de ses clients à sa touche personnelle. « Ce que j’aime le plus, c’est établir une maquette en cire pour donner forme au bijou, le modeler. Quand il est terminé et que je le polis, le finalise, une vraie émotion se créée. C’est un peu comme un musicien qui écouterait sa propre musique après l’avoir travaillé. C’est une énorme satisfaction ».

Outre ce travail de création, la bijoutière redonne vie aux bijoux (mise à taille de bague, soudure,…) et transforme les bijoux anciens. En effet, il n’est pas rare de se retrouver avec des bijoux auxquels on tient, mais qu’on ne porte plus. Un peu comme on négligerait un vieux vêtement, resté au fond du placard. C’est pourquoi Marie-Cécile Laguet propose de redonner vie aux bijoux laissés à l’abandon : « Je me sers des bijoux des clients pour fabriquer un modèle à leur goût. »

Dans un futur proche, l’artiste souhaiterait « allier le travail de la laque japonaise avec l’or et les pierres précieuses ». Mais la principale motivation de Marie-Cécile est claire : « Ce que je veux ? Voir un sourire illuminer le visage de mes clients lorsqu’ils ouvrent l’écrin ! »



Un publi-rédactionnel du Journal de l’éco


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Juin 2016